En 2005, on m’a diagnostiqué le syndrome de l’intestin irritable. Cela a été un soulagement car j’ai enfin compris d’où venait mes douleurs et je n’entendais plus « c’est le stress, détends toi, ça va aller ». J’ai d’abord eu des traitements à base de médicaments qui n’ont eu que très peu d’effets, puis je me suis tournée vers des solutions pour naturelles et intuitives qui m’on changé la vie. Mais ici, je vous explique plus en détail ce qu’en le syndrome de l’intestin irritable et j’espère que cela vous aidera à mieux comprendre ce qu’il se passe dans votre corps.
C’est quoi le syndrome de l’intestin irritable ?
Le syndrome de l’intestin irritable (SII), également appelé colopathie fonctionnelle, c’est un trouble digestif chronique qui affecte le côlon et qui se caractérise par des douleurs abdominales, des ballonnements, des gaz, des diarrhées et/ou des constipations. Les symptômes du SII peuvent varier en intensité et en fréquence d’une personne à l’autre et sont souvent déclenchés par le stress, l’alimentation ou d’autres facteurs environnementaux ou facteurs liés à l’hygiène de vie de la personne concernée.
Le SII est considéré comme un trouble fonctionnel car il n’y a pas de lésions visibles sur l’intestin, même si les symptômes peuvent être très handicapants pour celles et ceux qui en souffrent. Les causes exactes du SII sont inconnues, mais il s’agirait donc du stress, de l’anxiété, d’un mauvais équilibre l’alimentation, de changements hormonaux et la sensibilité des nerfs de l’intestin.
Il n’existe pas de vrai traitement pour le SII, mais il existe des mesures que l’on peut prendre pour soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie. Cela peut inclure des changements alimentaires, la gestion du stress, la prise de médicaments pour soulager la douleur et d’autres symptômes, et des thérapies complémentaires telles que l’acupuncture, la relaxation et la méditation. Je vous conseille de consulter un ou une naturopathe qui saura vous accompagner sur ces différents sujets.
Comment diagnostique-t-on le SII ?
Le diagnostic du syndrome de l’intestin irritable (SII) est généralement posé sur la base des symptômes rapportés par le patient, après avoir écarté toute autre cause de troubles gastro-intestinaux. Les critères de diagnostic les plus couramment utilisés sont les critères de Rome IV, établis par un groupe d’experts en gastro-entérologie. Cela inclue :
- Douleur abdominale récurrente, au moins une fois par semaine au cours des trois derniers mois et associée à au moins deux des critères suivants :
- Baisse de la douleur après avoir été à la selle
- Apparition de la douleur en association avec une modification de la fréquence de l’aspect ou de la consistance des selles
- Les symptômes doivent être présents depuis au moins six mois.
- Les symptômes ne peuvent pas être expliqués par une lésion organique ou une maladie intestinale inflammatoire.
Le médecin peut également vous prescrire des examens pour écarter d’autres causes possibles de ces symptômes, comme une endoscopie ou une coloscopie, des tests sanguins, des tests de selles, ou encore des tests des radios. Parfois, le médecin peut recommander une étude de la motilité intestinale pour évaluer la manière dont les muscles de l’intestin fonctionnent.
Quels sont les symptômes de l’intestin irritable ?
Les symptômes du syndrome de l’intestin irritable (SII) varient d’une personne à une autre, mais il s’agit le plus souvent de :
- douleurs abdominales ou des crampes, souvent soulagées par un passage aux toilettes
- troubles du transit intestinal, tels que la diarrhée, la constipation, ou une alternance des deux
- ballonnements et une sensation de distension abdominale (fort gonflement du ventre, qui fait ressemble à une femme enceinte)
- envie fréquente d’aller aux toilettes
- selles anormales : dures, liquides ou mousseuses
Ces symptômes peuvent être intermittents, arriver de manière chronique, ou encore s’aggraver lorsque l’on mange certains aliments, face au stress. Les symptômes du SII peuvent avoir un impact très handicapant sur la qualité de vie de la personne concernée.
Quels sont les facteurs qui aggravent le SII ?
Comme toujours, les facteurs qui vont aggraver le syndrome de l’intestin irritable (SII) varient d’une personne à l’autre, mais certains sont plus courants que d’autres comme par exemple :
- le stress : il peut aggraver les symptômes du SII en perturbant les mouvements de l’intestin et en augmentant la sensibilité à la douleur. Les techniques de gestion du stress, comme la relaxation et la méditation, peuvent être utiles et très efficace pour soulager les symptômes et réduire les crises.
- certains aliments : les aliments riches en graisses, les produits laitiers, les aliments épicés, les aliments frits et les aliments contenant du gluten peuvent aggraver les symptômes chez certaines personnes atteintes de SII. Je recommande de tenir un journal alimentaire pour identifier les aliments qui déclenchent les symptômes et les éviter autant que possible. Je l’ai fait et ça m’ai aider à comprendre ce qui m’impactait le plus.
- certaines boissons, comme l’alcool, la caféine et les boissons gazeuses, peuvent irriter l’intestin et aggraver les symptômes du SII.
- les changements hormonaux : chez certaines femmes, les fluctuations hormonales pendant le cycle menstruel peuvent aggraver les symptômes du SII.
- la prise de médicaments : certains médicaments, tels que les antibiotiques, peuvent perturber l’équilibre des bactéries dans l’intestin et aggraver les symptômes.
Peut-on guérir du SII ?
Le syndrome de l’intestin irritable (SII) est une affection chronique qui peut durer des années, voire toute une vie. Cependant, il est possible de contrôler les symptômes et d’améliorer la qualité de vie via une meilleure hygiène de vie et à une gestion efficace du stress.
Le traitement du SII peut inclure des changements alimentaires, l’utilisation de plantes pour soulager les symptômes, la gestion du stress, et d’autres approches thérapeutiques telles que la psychothérapie, la thérapie comportementale et les thérapies complémentaires et alternatives.
Bien que le SII ne puisse pas être guéri, il est possible de vivre confortablement avec cette affection en suivant un plan de traitement adapté et en adoptant des changements de style de vie bénéfiques.
Personnellement, ce qui m’a beaucoup aidé :
- une alimentation plus équilibrée et consciente
- une meilleure acceptation et compréhension du stress
- la méditation
- la respiration
- le yoga
- le sommeil
Ce sont des choses qui peuvent paraitre simple sur le papier mais qui demandent un vrai travail sur soi-même, mais les résultats au rendez-vous et durent sur le long terme.
Et vous, vous souffrez du SII ? Vous avez mis des choses en place pour vivre mieux ?
Enjoy !
